lundi 20 novembre 2006

C'est le début de la célébrité!!!

Bonjour à toutes et à tous


Notre filière ES et notre établissement seront mis à l'honneur prochainement...


Je viens d'être interviewé par une journaliste de France Inter dans le cadre de la chronique "Blogs à part" de David Abiker et Alexandre Boussageon laquelle est diffusée tous les jours entre 6h20 et 6h25. J'ai pu m'exprimer longuement sur nos deux blogs. Naturellement, je vous indiquerai prochainement le jour de la diffusion (il faudra mettre vos réveils!). Mon intervention sera de 1 minutes 30 (maximum).

Une pub sur une radio nationale, c'est pas la classe? J'espère que France Inter tiendra ses engagements. On verra...

Longue vie à nos blogs et à la filière ES à La Prat's!!!

A demain.

CE

LE POUVOIR D'ACHAT: Ceux qui perdent et ceux qui gagnent.

Qu'est-ce que le pouvoir d'achat?
Le pouvoir d'achat correspond à la quantité de biens et de services qu'un revenu permet à un individu de se procurer. A revenu constant, la hausse des prix entraîne une baisse du pouvoir d'achat, et inverssement pour une baisse des prix.

En France, le pouvoir d'achat augmente dans les statistiques. En va-t-il de même d'après la population?
Le ministre de l'Economie Thierry Breton affirme que "le pouvoir d'achat va augmenter de 2,3% cette année". Même si cette affirmation se vérifie dans les statistiques, elle ne correspond pas forcément à la réalité. Dans un premier temps, la hausse annoncée par Thierry Breton vient après un ralentissement brutal du pouvoir d'achat, en 2003 (+0,9%), suivi d'une reprise modérée: +2,2% en 2004 et 1,1% en 2005. Ces données étant largement infèrieures aux 3% des années 1998 à 2002.
De plus, l'économiste Michel Didier, à la tête de l'institut de conjoncture COE-Rexecode, reconnaît que "pour une partie importante des ménages, le pouvoir d'acaht a baissé ces dernières années." Effectivement, les jeunes, les familles monoparentales et les habitants de la capitale souffrent particulièrement de la hausse des prix. On remarque également que les employés, les salariés à temps partiel et les retraités ont vu leurs revenus s'éroder ou stagner.

Les salaires font-ils toujours à eux seuls le pouvoir d'achat et pourquoi?
Les salaires ne font plus à eux seuls le pouvoir d'achat: jusqu'en 1975, leur croissance annuelle, en termes réels, se situait autour de 3,5% en moyenne. Depuis, le rythme est d'environ 0,5% par an. La période récente confirme ces évolutions: de 1996 à 2005, le "salaire mensuel de base"-hors primes, indémnités et autres rémunérations- a progressé de 0,7%. Si l'on tient compte de ces compléments, le chiffre passe de 1%.
Néanmoins, le Smic échappe à ces règles: il bénéficie de différents coups de pouce, notamment du fait du passage aux 35 heures.

D'autres revenus jouent un rôle dans le pouvoir d'achat, mais ils restent différents entre les classes modestes et les classes aisées.

Pour les calsses modestes, ce sont les prestations sociales qui jouent un rôle essentiel."Grâce à un gros effort de restriction, la pauvreté dans la société française s'est réduite", note Sophie Boissard, directrice générale du Centre d'analyse stratégique. "Ceci explique en particulier que les écarts de revenus n'aient pas augmenté."
Pour les classes aisées, ce sont les revenus du patrimoine qui améliorent nettement l'ordinaire. Ces dernières années, ils sont particulièrement dynamiques (+4,9% en 2004 et +5,1% en 2005). Comme 10% des ménages les plus riches se partagent 40% des actifs, la manne n'est pas également répartie. Et cette situetion se transmet; aujourd'hui, plus de 13% des ressources des jeunes âgés de 25 à 35 ans viennent des donations, estime le Bureau d'informations et de prévisions économiques.

Finalement, quels sont ceux qui s'en sortent et ceux qui en souffrent?

Selon l'INSEE, entre 1996 et 2004, c'est le pouvoir d'achat des 10% les plus pauvres et celui des 10% les plus aisés qui a le plus progressé. Mais l'amélioration du sort des premiers est toute relative, puisque leurs revenus demeurent très bas.
Entre ces deux extêmes, une classe moyenne s'impatiente. Son devenir est désormais l'un des enjeux du débat politique.

Quelles-sont les raisons qui font que les ménages français n'arrivent plus à s'en sortir?

1. La hausse des prix n'est pas la même pour tous.
Les Parisiens par exemple, souffrent plus que d'autres, qui consacrent plus du cinquième de leurs dépenses au logement: entre 1998 et aujourd'hui, ce poste a bondi de 88%.
De même les jeunes et les familles monoparentales sont particulièrement touchés par la hausse du tabac (+ de 368% en 25ans): depuis 1989, ces deux catégories ont fait face à l'évolution cumulée des prix supérieure de 4 points à celle mesurée pour l'ensemble des ménages.

2.Les dépenses-contraintes augmentent.
Certaines factures ne sont pas négociables, comme les rembourcements d'emprunt, les charges de logement, les frais d'assurance ou encore le coût des transports publics. A elles seules, elles engloutissent, en moyenne, 39% du revenu disponible des ménages, estime Bipe dans une étude réalisée pour Michel Edouard Leclerc, un niveau jamais atteint.
D'autres dépenses se révèlent de plus en plus pénalisantes, comme l'entretien d'une voiture, les frais d'essence, certaines dépenses de santé, les frais d'éducation ou encore de garde d'enfants qui ont considérablement augmenté au cours des dernières années.
Quelque soit leur niveau de revenu, tous les ménages ont augmenté, de 3,7% en moyenne dans leur budget, leurs dépenses de communication au cours des dix dernières années. Il en va de même pour la culture et les loisirs.Et les plus modestes plus que tous les autres. Chez eux, contrairement à toutes les autres catégories, mêmes les dépenses liées à la voiture progressent: elles pèsent 8% plus lourd dans leurs dépenses qu'en 1995.

3.Les Français ont de nouvelles habitudes.
Le consommateur privilégie les dépenses de confort. Après l'energie et le tabac, ce sont les loisirs, les frais d'hôtel et les services domestiques, qui pèsent le plus sur le pouvoir d'achat: plus chers, ils ont aussi consommé davantage. Plus de 1 personne sur 2 possède un ordinateur à domicile et 1 sur 3 une connexion à Internet. Les Français dépensent toujours plus et ne perçoivent pas d'amélioration sur leur compte en banque: encouragée par le battage médiatique et la course à l'innovation, leur frénésie annihile l'amélioration de leur pouvoir d'achat.

4. Le rôle perturbateur de l'euro.
Entre 2000 et 2001, la grande distribution a fortement augmenté ses prix: de 4 à 6%. Il aura fallu l'intervention du ministère des Finances en mars 2001-et la signature d'un accord de "neutralisation des prix" jusqu'à mars 2002 par cinq organisations professionnelles-pour enrayer l'envolée. Depuis 2001, nombre de biens de consommation courante ont vu leurs prix flamber, notamment le pain, l'essence, le tabac ou encore le café. Et voilà pourquoi, cinq ans après l'arrivée de l'euro, les consommateurs associent toujours monnaie unique et inflation inique.

Mathilde BRIOT

lundi 13 novembre 2006

Sommet Chine-Afrique

Les 4 et 5 novembre 2006 s’est déroulé le troisième sommet Chine - Afrique.

Réunis à Pékin, les 24 chefs d'Etats africains et la Chine ont mis en place des mesures d'aides et de soutien en ce qui concerne le continent africain (doublement de l'aide financière sur trois ans, annulation d'une partie de la dette, prêts à taux préférentiels etc...). Le président chinois, Hu Jintao, a rappelé que la Chine attache une importance particulière à la qualité de ces relations.

Cet événement a été dominé par la coopération économique mais a également permis de renforcer les liens politiques qui unissent la Chine et l'Afrique tout en évinçant les questions embarrassantes comme la situation catastrophique du Darfour : « S'il existe un seul pays capable de jouer un rôle important, c'est la Chine », disait Jan Pronk, envoyé spécial de l'ONU, tout juste expulsé du Soudan. Pékin n'a pas voté la résolution du 31 août qui devait envoyer 20 000 soldats et policiers au Darfour afin de relever la force de l'Union africaine. Mais elle n'y a pas non plus opposé son veto. L'ambiguïté tient à d'énormes investissements pétroliers. Le Soudan exporte vers la Chine l'essentiel des 500 000 barils qu'il extrait chaque jour. Les compagnies chinoises auraient investi jusqu'à 7 milliards de dollars dans le pays.

La plus grande réunion jamais organisée par la Chine s'est conclue par l'adoption d'un nouveau plan d'action pour la période 2007-2009. Le texte, adopté à l'unanimité, met en avant " l'égalité politique, la confiance mutuelle, la coopération économique gagnant-gagnant et les échanges culturels". Ce document demande aussi aux pays riches de "tenir leurs engagements" sur l'ouverture de leurs marchés, l'aide financière et l'allègement de la dette. 16 accords commerciaux, entre douze sociétés chinoises et des gouvernements et des compagnies africaines, représentant un montant total de 1,9 milliard de dollars ont été signés. la Chine s'est également engagée à construire des hôpitaux et à accorder 300 millions de yuans (37,5 millions de dollars) pour lutter contre la malaria. Enfin, près de 300 jeunes volontaires chinois devraient se rendre sur le continent africain pour y construire une centaine d'écoles dans les zones rurales. La Chine a annoncé aussi son intention de faire passer le nombre de bourses pour les étudiants africains de 2000 à 4000 d'ici 2009.

Pour finir, avec sa politique de "non-ingérence", la Chine est d'autant mieux accueillie en Afrique malgré la contestation de groupes de défense des droits de l'homme. En effet, elle pose peu ou pas de conditions à ses relations avec des pays pointés du doigt en Occident, tels le Soudan ou le Zimbabwe. Ils estiment qu'en refusant l'amélioration des libertés, l'engagement de la Chine en Afrique renforce des gouvernements soumis à la pression des Occidentaux. "La politique de la Chine a non seulement maintenu certains des pires responsables d'atteintes aux droits de l'homme du continent mais aussi affaibli les moyens de pression des pays tiers pour obtenir un plus grand respect des droits de l'homme", souligne Human Rights Watch, défenseur des droits de l'homme.

Il faudra attendre 2009 le prochain sommet Chine-Afrique qui se déroulera en Egypte.

Valentine (TES)

jeudi 9 novembre 2006

"Prètes-moi ta main", le nouveau film d'Eric Lartigau

La vie est facile pour Luis, 43 ans, célibataire heureux, épanoui dans son métier, aimé, couvé, chouchouté par sa mère et ses cinq soeurs. Mais un jour ou l'autre il fallait bien que ces femmes ne puissent plus, et comme elle le disent si bien à Luis( alias Alain Chabat), "nous ne sommes pas ta femme". Dès lors, il va décider d'engager la majestueuse Charlotte Gainsbourg pour qu'elle se marie avec lui, et qu'elle le quitte au moment du mariage. Un paris audacieux qui lui permattra d'être couvé par sa mère et ses soeurs durant encore quelques années. Néanmoins, les choses risquent de ne pas se passer comme prévu pour nos deux compaires...
Un film tout en légèreté où on retrouve une Charlotte Gainsbourg plus radieuse que jamais, et un Alain Chabat qui ne cessera jamais de nous faire rire. Cependant, le jeu des acteurs ne fait pas tout et vous risqueriez d'être deçu par une histoire qui tourne un peu en rond....à vous de me donner votre avis!!!!
Briot Mathilde.

dimanche 5 novembre 2006

Qui veut croquer la pomme?





APPLE et le succès de son iPOD




Les résultats économiques et financiers de l'entreprise Apple ont été spectaculaires sur l'exercice 2005-2006 : augmentation du chiffre d'affaires de +39%, augmentation de son bénéfice net de +50%, hausse du cours de l'action de +158% depuis le mois de juillet 2006...

Ce "succès" est directement lié au baladeur numérique iPOD. Depuis 2001, il s'est vendu 67 millions de ce célèbre baladeur numérique et 39 millions uniquement sur le dernier exercice! Alors que l'entreprise Apple était "aux bords du gouffre" dix ans auparavant, son produit "phare" (iPod) a redonné un nouvel élan à cette entreprise américaine.
La clé de la réussite d'Apple : l'innovation.
iPod est le parfait exemple d'innovation de produit qui permet à une entreprise de s'assurer une position dominante sur un marché.
En effet, les ventes de ce baladeur numérique sont tirées par le logiciel iTunes, qui permet de se constituer une discothèque sur son ordinateur, de copier des morceaux, des photos, des vidéos et d'écouter des podcast. Ce magasin en ligne est d'autant plus imposant qu'il propose de télécharger légalement de la musique à partir d'un catalogue de plus de 3 millions de morceaux de musique. Ce qui permet à iTunes Music Store de détenir près de 80% des ventes mondiales de musique en ligné.
Ce produit innovant a aussi permis de développer une stratégie commerciale astucieuse permettant de lutter efficacement contre la concurrence.
En proposant un produit meilleur marché comme le iPOD Shuffle (ce produit vendu à 79 € alors que le baladeur numérique iPOD a un prix situé entre 179 € et 349 € selon le modèle retenu), la firme américaine se positionne sur un segment du marché très dynamique : les petits baladeurs à faible capacité (mémoire flash) et à bas prix.
Pour contrecarrer la concurrence (Microsoft va lancer son baladeur numérique nommé Zune ainsi que son magasin de musique en ligne Zune Market Place dans quelques semaines), Apple va développer à l'avenir son service légal et payant de téléchargement de films lancé au mois de septembre 2006. Il s'agit d'attirer les consommateurs par un tarif attractif (entre 9,99 $ et 14,99 $).
Enfin, le succès de l'iPOD profite aussi à la vente d'ordinateurs Mac : 5,3 millions ont été vendus au cours de l'exercice 2005-2006. Il s'agit de regagner des parts de marché dans la vente d'ordinateurs où le positionnement d'Apple reste faible au regard du passé (3% aujourd'hui contre 10% au milieu des années 1980).
Depuis 2001, le succès de "la petite pomme" ne cesse donc de se confirmer...
Cédrick Enjary

Lettre de Laura

" Bonjour à tous !!

Vous vous rappellez de moi?! Laura...
J'ai passé 3 ans au lycée de Cluny, cela du à un redoublement ( je n'en suis pas si fière ), et aujourd'hui alors que je passe mon année de terminale ES dans un lycée différent, de nombreux souvenirs me reviennent.
Tout d'abord ce petit lycée... ce calme! Cela était si bon d'arriver le matin au lycée sans se fondre dans une masse de personnes toutes similaires. Aujourd'hui je me rends nettement compte des différences, me retrouver dans un lycée de 1200 élèves... et bien ça change.
De plus, les enseignants vous manquent quand même après 3 ans. Chacun d'eux avait une façon bien personnelle de faire accrocher à son cours... désormais ce n'est plus pareil pour moi, me refaire à de nouveaux professeurs, et de plus je l'avoue beaucoup moins "attractifs" que les enseignants clunysois.
Après ça a été un choix pour moi... Mais j'avoue sans aucune honte que mon petit lycée de Cluny me manque. Lorsque l'on s'y trouve depuis 2-3 ans, la saturation commence mais il suffit de changer pour réaliser qu'il était en fait bien sympathique.
Je tiens également à remercier sincèrement Mme Clergue ainsi que Mme Jacquet-Dupuis pour le soutien qu'elles m'ont apporté tout au long de ma première ES. J'ai eu des passages difficiles et heureusement qu'elles ont pu être là pour moi à chaque fois que j'en avais besoin. C'est pour cette raison que je tiens à leur adresser un grand MERCI.
Pour finir, je tiens à saluer l'ensemble des terminales ES du lycée. Vous me manquez tous très fort. J'espère tous vous revoir. J'en profite pour signaler à l'ensemble de la classe que je suis plus facilement joignable par e-mail (laura.aze@infonie.fr) que par téléphone, de plus la réponse sera assurée.
En tout cas, je souhaite à tout le monde de réussir son année afin de pouvoir fêter ça tous ensemble !!

Je vous envoie à tous ; surveillants, administration, enseignants et élèves mes plus agréables pensées.

Laura

ps: Attendez-vous à me voir un jour à Cluny mais je ne dis pas quand... "

publié par Valentine (TES)