Après avoir vu tous les profs, les CPE, des professionnels, des écoles, après avoir feuilleté des tonnes de doc, après avoir toujours été découragés dans nos choix, l'orientation devient une angoisse, un mot qu'on aimerait oublier.
On nous répète tous les jours qu'on est "grands", que c'est à nous de nous prendre en main. Certes ! Sur ce point, AU MOINS, on est d'accord !
MAIS, à 17/18 ans, on nous demande de faire un choix professionnel qui engagera une bonne partie de notre vie... Quand on a notre âge, des rêves et des idées plein la tête, nous est-il réellement possible d'abandonner une partie d'entre eux pour se contraindre dans des études qui ne nous correspondront pas forcément?
Pourquoi ne pas faire les études qui nous plaisent? Qu'est-ce qu'une année dans une vie? Est-ce si grave de se réorienter? Est-ce réellement un échec? Une année d'études passée à apprendre n'est jamais une année perdue !
"Ne vous y prenez pas au dernier moment"
Comment faire quand les informations sont peu nombreuses et peu claires? Malgré les efforts de l'administration pour nous tenir au courant des procédures, nous sommes souvent pris au dépourvu. Le stress que cela engendre ajouté aux réflexions décourageantes de certains professeurs nous ont amenés à écrire cet article pour exprimer ce que certains élèves ressentent.
Nous pensions qu'à ce stade de nos études, l'aide des professeurs était primordiale. Pour quelques un d'entre nous, elle a été efficace. Cependant, pour d'autres, les conseils de certains profs, croyant nous connaître, se sont avérés en total décalage avec nos envies. A trop vouloir nous pousser dans une voie qu'il considèrent comme faite pour nous, ils nous ont forcés (sans le vouloir?) à nous débrouiller seuls pour suivre nos envies contre leurs avis.
On nous rabâche sans cesse, dès que notre niveau scolaire le permet: "Fais une classe prépa! Qu'est-ce que tu risques? Essaie, si tu rates c'est pas grave!" Ce n'est qu'un exemple pour montrer que les professeurs nous poussent vers les études qu'ils considèrent les mieux pour nous mais qui ne reflètent pas toujours nos envies (après tout, pourquoi vouloir faire parti de l'élite?) Ainsi, si on s'intéresse à des domaines ou des filières plus rares ou qui présentent plus de risques, nous sommes confrontés à d'autres types de réactions telles que:
- un soupir de déception ("Qu'est-ce qui lui prend?!")
- un (sou) rire moqueur ("Quelle idée?!")
Mais le prix de l'exaspération revient aux réflexions du genre :
- "Oh non! Pas ça! Il n'y a aucun débouché!"
- "Pour faire quoi après!"
Mais où est passé LE : "Essaie, si tu rates c'est pas grave!" de tout à l'heure???!!!
Comment faire quand les discours s'opposent sans arrêt sans tenir compte de nos envies réelles?
Pourquoi considère-t-on que les élèves qui se dirigent vers des filières moins prestigieuses, aux yeux de certains, le font par défaut et non par envie (fac de psycho...exemple parmi tant d'autres...) ?
Conclusion : SUIVONS NOS ENVIES, IGNORONS LEURS AVIS !
Flora et Valentine TES
(révolutionnaires et engagées contre l'emprisonnement et le conditionnement psychique! yeah! )