vendredi 27 octobre 2006

Nouveau nouveau!!!

Juste pour vous informer qu'un noveau blog vien t d'etre mis en ligne!!! il s'agit, a travers de ce blog, de mettre en relief les thèmes principaux de ces élections présidentielles de 2007 (la place des partis minoritaires, l'influence des médias...).
Il a été créé et est dirigé par les eleves de Es.
http://pratspov2007.blogspot.com

Un forum a également été mis en ligne pour venir discuter de ces articles posté sur les blogs ainsi que de parler de l'actualité (cinematographique, politique, musicale, economiques, diverse...)
http://made-in-ses.xooit.com

jeudi 12 octobre 2006

'Prend TA main dans MA gueule", le nouveau spectacle des Trapettistes, à Cluny les 26 et 27 octobre 2006

Cluny-Culture a accueillit les Trapettistes, en résidence au théâtre de Cluny, du 1er au 11 octobre 2006. En ayant à sa disposition les moyens techniques du théâtre, le groupe a pu finir de travailler la mise en scène de son nouveau spectacle « prend ta main dans ma gueule » , dont la Première aura lieu les 26et27 octobre prochain à 20h30.
J’ai profité de cette semaine de repet’ pour aller poser quelques questions à Florian, membre « guitaro-chanteur » du groupe.

Comment a commencé l’histoire des Trapettistes ?

Florian : Il y a 10 ans, en 1997. Tout au début il y a eu la rencontre entre Eddy et moi-même, ainsi qu’avec mon cousin Christophe. Le groupe a débuté avec nous 4, Estelle, elle-même cousine de Christophe faisait également partie de la bande. Au tout début nous faisions juste cela pour s’amuser, en jouant seulement des reprises, des negresses vertes ou des VRP par exemple. Puis au fur et à mesure nous nous sommes mis à jouer nos propres compositions.

Qui fait quoi dans le groupe ?

Florian : Moi j’écris. Quand Christophe faisait parti du groupe nous écrivions tous les deux. Au niveau des arrangements, de la musique, tout le monde apporte son grain de sel.
Sur scène Eddy (CHEVALIER) s’occupe de la basse, contrebasse et guitare. Elodie (BERNIGAL) joue de l’accordéon, batterie, clavier et guitare. Estelle (BERNIGAL) garde son accordéon et sa clarinette et moi toujours guitare (avec cette fois si guitare électrique en plus !)
Le changement par rapport aux précédents spectacles c’est qu’il n’y a plus de leader vocal : tout le monde chante. Il existe un réel équilibre au niveau de la présence de chacun sur scène (équilibre difficile a trouver dans un groupe…mais comme ont su le faire les Wriggles et comme le font les Joyeux Urbains)

Quels sont les autres changements par rapports aux autres spectacles ?

Florian : C’est vraiment quelque chose de nouveau, ça reste du Trapettistes, mais évolué. Nous avions l’habitude de demander a Fred Radix pour notre mise en scène mais pour apporter la nouveauté que nous recherchions nous avons fait appel à Dominique Comby (metteur en scène de Fred Radix même).
De plus, dans ce spectacle chacun apporte sa touche. Les chansons que j’ai écrites sont destinées à tel ou tel membres du groupe, le spectacle correspond davantage à tous et toutes.

Etes vous prêts ? Vous avez travaillez longtemps dessus ?

Florian : Certaines chansons ont déjà été écrites il y a de cela quelques années, ou mois. Nous avons pu travailler 15jours par mois de juin à octobre, avec notre metteur en scène. Nous avons d’abord et beaucoup travailler sur notre présence scénique, les déplacements, nos postures, les émotions que l’on souhaitait transmettre puis nous avons travailler sur les chansons, notre façon de les présenter et de les jouer sur scène. Pour cet hiver nous avons bossé sur un spectacle plus théâtre mais à partir du printemps il sera joué d’une manière un peu différente, plus « rock », plus pour les festivals.

Pour finir…pourquoi ‘Les Trapettistes’ ?

Florian : Nous recherchions quelque chose qui nous correspondait vraiment, au fait que nous mélangions différents genres, que sur scène nous changeons d’instruments de chanteurs etc…. enfin ça correspond au mélange de trapéziste et tromboniste…avec ce coté « absurde » du fait que ce mot …ne veut rien dire !



« Prend ta main dans ma gueule » …comme son nom l’indique, est un spectacle qui vous laisse le choix des interprétations : est-il espiègle, tendre, violent, drole… ?! Surprenant sans aucun doute, décalé évidemment !...mais par rapport à quoi, a qui ?...et dans quel sens ?

Les deux filles et les deux garçons, musiciens, interprètes à tour de rôle, s’amusent visiblement à donner un certain oblique à leurs chansons, leurs personnages, bousculent les a priori, les certitudes les couleurs musicales (jazz, musette, rock, reggae…) armées d’une douzaine d’instruments d’une complicité sans faille et d’une conscience aiguë de l’importance du dérisoire.

Si vous souhaitez passez une agréable soirée, rendez vous les 26 et 27 octobre au théâtre de Cluny à 20h30 (renseignements-reservations Clun Culture : 03.85.59.10.96 )


Si vous souhaitez suivre davantage les Trapettistes, sachez que leur spectacle « La télé en panne » sera joué jusqu’en avril 2007 et que leur nouveau Cd (auquel vous pouvez souscrire…pour plus d’info aller sur leur site :
www.trapettistes.com) sortira en février 2007

En espérant vous voir nombreux au théâtre les 26 et 27, merci à Florian pour l’interview !

Flora MENDEZ

P.S: désolée pour l'instant quelques problemes techniques pour l'affichage des photos

lundi 2 octobre 2006

Inside man réalisé par Spike Lee



Ce devait être le hold-up parfait, le chef-d'oeuvre d'un génie du crime.
Le décor : une grande banque de Manhattan. Les protagonistes : un commando masqué, cagoulé, lunetté et des dizaines d'otages affolés, contraints de revêtir la même combinaison passe-partout que les braqueurs.
L'enjeu : la salle des coffres et ses trésors ? Ou un vieux secret dont seuls deux personnes connaissent l'importance.
Aujourd'hui, confiné dans une cellule, le cerveau de la bande s'explique. Mais attention, chaque mot compte, et aucun indice ne vous sera livré au hasard. Prêts ?
Ce matin-là, donc, quatre peintres en batiment franchissaient le seuil de la Manhattan Trust Bank...
Un film captivant qui vous laisse le suspens juqu'à la fin du film. On a une réelle dimension sociale dans ce chef-d'oeuvre du 7ème art. Sortie prévue pour le 25 octobre 2006.

Mathilde BRIOT

Indigènes: la mémoire dans l'assaut.


Avec le repli des forces nazies, en 1943, les Alliès organisent, depuis le Maghreb, un débarquement en Italie. Jusque dans les villages les plus reculés d'Afrique du Nord, mais également dans toutes les colonies françaises, les recruteurs tentent de convaincre les habitants: ils doivent s'engager pour liberer la "patrie". Malgré les rétissences de sa mère, le frêle SaÏd (Jamel Debbouze) rejoint le 7ème bataillon commandé par le sergent Martinez. Là-bas, il y rejoindra Yassir (Samy Naceri)venu gagner l'argent nécessaire pour le mariage de son frère, Messaoud (Roschdy Zem)fasciné pour la France qu'il idéalise et enfin Abdelkader (Sami Bouajila) bercé d'ambitions. C'est alors le début d'une longue aventure pour les quatre hommes...
Il fallait s'en souvenir, le dire et le filmer. Se souvenir que des hommes sont morts pour libérer la France du nazisme. Des Français, des Anglais, des Américains, des Polonais et, oubliés des manuels d'histoire et de la mémoire collective: des Indigènes. Peu évoqués dans les manuels scolaires, l'engagement de ces 130000 tirailleurs algèriens, maroccains ou encore tunisiens sera pourtant déterminant pour le succès allié. "Indigènes" de Rachid Bouchareb, couronné d'un prix collectif d'interprétation masculine au festival de Cannes où il a été longuement applaudi pour son vibrant plaidoyer, dénonce donc l'injustice faite aux soldats venus des colonnies et rend hommage au rôle actif qu'ils ont joué dans la liberation de la France. Le film s'attarde ainsi sur quatre d'entre eux. En dépit d'une amertume croissante, ils vont aller jusqu'au bout de leur engagement, sur le front d'un village alsacien. Lors de cette ultime bataille, Rachid Bouchareb y saisit la peur, le dépacement de soi et l'imparable issue d'une lutte inégale. Ce grand moment de pur cinéma classe "Indigènes" à une position de choix dans le film de genre. Ce dernier ne reste pas cloisonné dans un "frère d'armes" du Maghreb. Il délivre un message fort pour dénoncer l'affront que la France fait à elle-même en niant le principe d'égalité et de fraternité. Affront d'hier en séparant les soldats en deux catégories, affront d'aujourd'hui à refuser aux vétérants des anciennes colonies le versement de leur pension. Une oeuvre nécessaire donc, doublée d'un bon film de guerre. Enfin, le site internet d' "Indigènes" s'inscrit dans la continuité du film. Il lance un appel au Président Chirac "pour l'égalité des droits entre les anciens combattants français et coloniaux" soulignant cette terrible vérité: "un français invalide de guerre vaut trois Sénégalais et onze maroccains". Après avoir assisté, ému, au film qui constitu une véritable réussite, Jacques Chirac a fait savoir que cette injustice serait réparée. Ce n'est que juste cause.

Adrien Chatelet